Azaël Jhelil est un auteur qui a commencé à écrire au lycée en couchant sur le papier la première version de « L’Œuf de Tanglemhor ». Mais c’est aussi un lecteur qui prend son temps pour lire les livres et s’imprégner de l’ambiance, de la mélodie et du rythme des phrases et n’hésite pas à relire certains passages qui ont su le transporter.
« Je suis également amoureux des grands mythes fondateurs, d’où qu’ils soient. Il y a dans cette façon d’inventer le monde quelque chose de merveilleux, un enchantement que j’ai voulu retrouver à travers l’écriture. C’est donc avant tout une évasion personnelle, un moyen de ré-enchanter le quotidien dans un monde qui, justement, a grandement perdu de sa beauté. »
« L’Œuf de Tanglemhor » aborde des thèmes assez divers : liberté, résistance, dictature, voyage, courage, amitié, amour, haine, sacrifice (de soi ou d’autrui). Mais pourquoi a-t-il écrit cette œuvre ?
« Œuvre » est un bien grand mot. Ce n’est qu’une histoire dont la seule prétention est de faire voyager les lecteurs dans un monde merveilleux. Pour autant, j’essaie de faire passer des messages, dont le principal est celui de se battre pour sa liberté, pour plus de compassion, plus de beauté… au milieu de véritables dangers. Jamais on ne se sent aussi vivant qu’au seuil de la mort. C’est pour cela que j’ai décidé de mélanger les genres.
La high fantasy sublime les sentiments de devoir, de courage, de quête épique et de fraternité… mais elle est trop « gentille » à mon goût. À l’inverse, la dark fantasy est sombre et violente, plus critique sur l’âme humaine, n’hésitant pas à plonger le lecteur dans de véritables scènes d’horreur… mais elle est souvent trop « négative ». J’ai donc voulu proposer quelque chose qui soit un peu des deux.
Je trouve que la fantasy en général est un genre exaltant. Et c’est le but annexe que je recherche : exalter ces sentiments afin de – peut-être – déclencher quelque chose. On ne sait jamais : les aventures d’Ulysse, d’Antigone, de Conan et de Frodon (entre autres) ont très bien fonctionné sur moi ! »
Si vous voulez le voir, voici ses réseaux
Facebook : Tanglemhor
Instagram : tanglemhor