Souvent j'en vois sur Twitter qui ont le moral à zéro parce qu'il n'ont pas avancé sur leur projet depuis un mois voire plus, prétextant un syndrome de la page blanche. C'est une situation qui peut arriver à n'importe qui. Pourtant, après avoir changé d'activité, avoir pris l'air, avoir cherché l'inspiration dans les images ou la musique, rien n'y fait. Ce n'est pas un syndrome de la page blanche ORDINAIRE. Celui-là est plus coriace. En effet, si le problème ne vient pas de l'inspiration, alors il est ailleurs.
Notez bien ceci, c'est ce que je me dis souvent : pour résoudre un problème, il faut en connaître la source. Sinon on ne fait que le déplacer et lui ne fera que revenir à la charge. La première des choses à savoir pour arriver à la source est : "pourquoi je ne parviens pas à avancer ? Qu'est-ce qui me bloque ?" Quand vous connaîtrez la réponse à ces questions, vous serez débloqués.
J'ai remarqué un phénomène qui se produisait chez moi (j'ignore s'il en va de même pour vous). En fait, quand quelque chose est sur le point d'être mal traîté, je bloque ; pas toujours tout de suite, mais je bloque à un moment ou à un autre. Comme si mon cerveau me disait "Warning ! Il y a une connerie pas loin, méfie-toi !"
Les causes peuvent être multiples :
- Manque d'intringues ou intrigues pas assez développées.
- Manque de connaissances dans un domaine particulier. Peut-être vous manque-t-il un détail important pour rendre votre scène crédible ?
- Problème d'organisation des scènes, des chapitres, des parties.
- Une partie qui vous demande beaucoup émotionnellement ? Ce chapitre vous fait-il peur ? Certes, des passages sont tristes à écrire mais si vous les incluez dans votre histoire, c'est qu'ils sont nécessaires. C'est vrai que ce n'est pas facile de vaincre une appréhension. Mais il faut prendre sur soi, se mettre un coup de pied au derrière pour avancer. Une fois ce passage traîté, vous en ferez un autre plus enviable.