Je souhaite garder une certaine autonomie. Je veux pouvoir écrire mon texte comme je l’entends et non selon les attentes des maisons d’édition qui nous ressortent constamment la même soupe. À croire qu’elles sont comme un standard téléphonique avec une fiche de procédure bien précise en mode "c’est comme ça, pas autrement. On sait ce que veulent les lecteurs, faites-nous confiance." C’est vrai que les éditeurs sont dans la tête de chaque lecteur. D’où la "soupe un peu fade", pour reprendre l’expression, qu’on vous sort à chaque fois. Peut-être que cela n’en dérange pas certains ; ne vous en faites pas, ce n’est pas un mal non plus. Mais j’aspire à autre chose et je sais que certains lecteurs veulent du vrai nouveau.
Je veux garder une liberté d’écriture sans avoir l’impression d’être dans un vieux carcan. "Il faut absolument que l’amour triomphe. C’est important" m’a-t-on dit une fois. Et si j’ai envie d’écrire autrement ? Qui a dit que j’écrivais de la romance ? Pas moi en tout cas ! Je la place au second plan car je veux écrire des choses plus intéressantes pour moi. Parce que oui, j’écris d’abord pour moi, ensuite pour les lecteurs. C'est comme cela qu'on écrit de belles histoires, en prenant d'abord plaisir à écrire une oeuvre qui nous fait envie. Mais cela ne signifie pas que j’écrirai n’importe quoi. Cette joie d'écrire, le lecteur la ressentira.
Vous aurez de la logique, de la recherche, de la méthode. C’est pour cela que je crée des pages pour donner l’évolution du roman. Pour que de potentiels lecteurs voient que je ne fais pas les choses n’importe comment, sans le moindre sérieux. Pour les corrections, j’en fais plusieurs et je passerai par un correcteur professionnel pour le Tome 1 de Placida pour qu’il relève les principaux problèmes. Ensuite, je suis assez grande pour appliquer les conseils. Je passerai aussi par des bêta-lecteurs pour m’assurer que tout est bien compréhensible. Au moins, en autoédition, je serai certaine des activités qui seront faites, je pourrais suivre l’évolution du projet du début à la fin. J’aurais la mise en page que je désire vraiment, si j’ai envie de placer une image en début de chapitre, elle y sera.
Je conserverai mon texte en intégralité. Il ne subira pas la mauvaise humeur d’un éditeur capricieux. Je sais, toutes ne sont pas ainsi, encore heureux ; mais il est de plus en plus difficile de faire le tri. J’ai déjà eu des témoignages me disant qu’un moment clé de leur histoire avait été supprimé à la demande de l’éditeur. Résultat : surprise des lecteurs pour un fait qui était expliqué à la base. Je refuse qu’on se conduise ainsi envers mes livres. J’expliquerai ce qui a besoin de l’être et garderai une part de mystère. Je peux les améliorer selon les bêta-lectures, mais je ne détruirai pas une œuvre achevée.
J’aime aussi faire du photomontage pour mes couvertures. Elles ne seront peut-être pas aussi jolies que celles des grands noms, mais je ne suis pas la pire dans ce domaine. Je suis quelqu’un qui s’applique. Je vous ferai de beaux booktrailers pour vous donner envie de lire mes ouvrages. Bref, je ferai tout mon possible pour que vous ayez un résultat professionnel.