Depuis toute jeune, je m'étais toujours refusée à laisser des fautes traîner dans mes textes. Le langage SMS était réservé aux SMS et rien de plus. Ah ! je l'ai souvent ouvert mon dictionnaire et je l'ouvre encore aujourd’hui quand j'ai un doute. Je l'ouvrais même bien avant d'écrire des histoires. Parfois je lisais à tout hasard quelques mots avec leurs définitions. Je faisais cela parce qu’au collège ma prof de français en 3e m'avait dit que j'avais du potentiel mais je n'avais pas un vocabulaire assez riche ; d'où la lecture du dictionnaire pour y remédier. Je prenais un mot et voyais ce que je pouvais en faire. J'ai eu du mal à le retenir le fameux "procrastiner" mais à force j'ai fini par y arriver. Un collègue à l'usine cherchait justement ce mot-là et, au vu de la différence d'âge, il fut agréablement surpris quand il m’a entendu le lui sortir sans la moindre difficulté. De mon côté, je fus étonnée par sa surprise, tout comme celle de mes camarades de classe à cette époque (BTS alternance). Oh, je sentais bien que je n'avais pas ma place dans ce groupe. C’est vrai qu’on avait environ cinq ans de différence, c’est beaucoup. Mais j'ai dû passer par cette regrettable étape, toutefois ce ne fut pas en vain. Je pense que j'ai dû m'attirer les foudres de certains car j'étais avancée dans mes dossiers ; j'avais donc du temps pour mes travaux d'écriture. Dès que j'avais un moment, j'écrivais.
Même pendant ma convalescence, j'avais un carnet et un crayon pour noter les idées pour les prochains romans. Pourtant, ce n'est que bien après qu'"ils" se sont manifestés. Je n'écris plus comme il y a quatre ans. Mon ancien banquier avait vu juste, mon écriture avait évolué. Serait-il devin ? Non, rien à voir avec un don de divination. Il avait simplement du bon sens. J'avais opiné sans avoir vraiment réalisé ce qu'il m'avait dit (pardon Monsieur). Maintenant je le comprends plus facilement car ma vision des choses dans l'écriture a changé d'angle au fil de mes recherches. Oui j'ai fini par vous comprendre Monsieur, même si je savais pertinemment au fond de moi que vous aviez raison. Seulement, il me manquait le "pourquoi". Je n'avais pas osé lui poser la question de peur de paraître désinvolte. Tel Socrate, je me pose souvent la question "pourquoi ?". Pourquoi les choses se passent-elles ainsi ? Puis je cherche jusqu'à trouver une réponse convenable. On n'oublie pas de multiplier les "bonnes" sources si possible, toujours vérifier l'info qu'on a sous la main. Il y a de plus en plus de trolls dans ce monde. Évitez le Gorafi par exemple. Il est bien pour plaisanter mais pas pour le prendre au sérieux.
Oui, je suis une grande (non petite, ça va les chevilles ?) chercheuse. Quand j'étais petite, je voulais devenir égyptologue. La première histoire que j'ai écrite se passait en Égypte d'ailleurs. Cependant mes résultats en maths étaient assez décourageants par période, cela dépendait du sujet. J’ai donc abandonné cette voie. Puis je me suis intéressée à la mythologie grecque. Les recherches me permettent de me prendre pour une archéologue en télétravail. Quelle drôle d’idée, je vous l’accorde. J'ai même fait un an de grec ancien au collège avec la même prof de français. Je regrette de ne pas avoir pu poursuivre cette matière. Je ferai une histoire sur les dieux grecs mais pas dans des temps antiques, à ma grande surprise. J’ai une autre idée intéressante à traiter. En tout cas, ce besoin d'écrire est toujours présent. Il se manifeste constamment et cela sur n'importe quel sujet. Deux ouvrages concerneront la musique : un sur le classique et un se déroulant dans une décennie plus moderne où le Rock était à son apogée. J’aurais tellement voulu connaître Europe et Bon Jovi plus tôt que cela. Ces artistes ont vraiment un talent fou. Queen se défend très bien, mais j’aurais aimé pouvoir élargir mon champ de vision quand j’étais plus jeune... Désormais, avançons dans le temps.